L'administration régionale en vue d'échange lors du Comité technique du 7 juin 2019 a transmis aux organisations syndicales le bilan social 2018 de la collectivité.
La CGT a relevè certains point que nous souhaitons vous présenter.
Stabilité des effectifs
Tout d’abord la CGT note la stabilité des effectifs sur les
années 2017 et 2018 : 4 081 agents (à l’agent prés). La CGT apprécie
que sur ce nombre stable, le nombre d’agents permanents augmentent
indiquant ainsi la diminution de contrats, courts et donc précaires.
Il conviendrait toutefois de s’assurer que ne soient pas
diminués les moyens apportés aux besoins de temporaires (vacance de poste,
remplacement pour maladie, etc…). Ces absences non compensées peuvent être de
nature à mettre en difficulté les équipes en place.
Vieillissement des agents de la Région et particulièrement dans les lycées
La CGT confirme son inquiétude sur le vieillissement
des agents de la Région et plus particulièrement des agents des lycées. On
constate la difficulté à rajeunir cette population, point confirmé par
l’information complémentaire qui nous est donné : les agents recrutés dans
les EPLE ont en moyenne plus de 40 ans.
La Région pourra se trouver en grande difficulté dans les 10
années à venir si elle veut assurer la continuité du service.
Taux d'encadrement : des équipes avec de nombreux agents dans les lycées
Nous apprécions l’ajout de l’information du taux
d’encadrement, et des compléments apportés du taux d’encadrement par
direction qui fait apparaitre de très grandes disparités. Il sera sans doute
important de tenir compte de cette information pour proposer des évolutions
d’organisations dans les Directions.
Nous notons l’importance et la difficulté des missions
d’encadrement pour les agents des lycées (souvent catégories C sur des postes
fléchés B) avec 11 agents encadrés en moyenne, pour 5 agents dans les services
au sein desquels les encadrants sont souvent de catégories A…
Peu de femmes maîtresse d'apprentissage
Concernant l’accueil des apprentis, nous notons la
faible proportion de femmes (13 femmes, pour 32 hommes). Les éléments
complémentaires apportés indiquent que sur 33 procédures de recrutements mises
en œuvre, 29 sont exclusivement genrées (17 procédures sans candidature
féminine et 12 sans candidature masculines).
La Région, lauréate du label « Egalité
professionnelle » compte-elle mettre en œuvre un plan d’action à ce sujet,
une collaboration sur ce sujet entre la DRH et Direction de la Formation
professionnelle tout au long de la vie faire la Région pour corriger cette
situation est-elle envisagée ?
Toujours sur la question de l’égalité femmes/hommes,
si le nombre d’agents bénéficiant des avancements de grade est globalement
identique, proportionnellement à la population des agents, les femmes
bénéficient de moins d’avancement de grade contribuant ainsi à maintenir des
inégalités de revenu entre les femmes et les hommes.
Des agents travaillant plus de 1607 heures dans l'année
Par ailleurs, à l’heure où l’on entend des interrogations et
des questionnements sur la réalité du temps de travail des agents. Il est bon
de rappeler qu’à la Région, l’accord sur la réduction du temps de travail
prévoit déjà que les agents travaillent 1 607 heures. Si l’on ajoute à
ça, les heures écrêtées (c’est à dire des heures supplémentaires non payées et
non récupérées) ainsi que les journées posées sur les comptes épargne-temps, les
agents, à temps complet, de la Région travaillent globalement plus de
1 607 heures dans une année civile.
Forte diminution du nombre des assistants de prévention et
référents hygiène et sécurité au sein des lycées
Concernant l’environnement de travail, nous nous
inquiétons de la diminution du nombre des assistants de prévention et
référents hygiène et sécurité au sein des lycées (- 35 % entre 2017 et
2018).
Plus importante utilisation des véhicules personnels pour des déplacements professionnels sur les sites hors Rennes
Pour finir (dans l’ordre de présentation du bilan social) la
CGT note une plus forte utilisation des agents sur les sites hors Rennes de
leurs véhicules personnels pour des déplacements professionnels. Or avec
l’augmentation du cout du carburant et le cout d’entretien des véhicules, les
remboursements de frais permettent rarement aux agents de rentrer dans leur
frais
Il conviendrait de renforcer la possibilité pour
les agents « territorialisés » de recourir à un parc automobile de la
Région et de tenir compte de la nécessité de proposer des places de
stationnement à proximité des implantations physiques de la Région sur le
territoire (notamment pour les nouvelles implantations de Quimper et
St-Brieuc).
Vous pouvez consulter le bilan social de la Région sur l'intranet de la collectivité