jeudi 12 mars 2020

Pour la défense de nos retraites, Mobilisé.e.s tant qu'il le faudra ! Mardi 31 mars, grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations !



Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FA-FP soulignent la détermination affichée  par les manifestants et manifestantes dans tout le pays, après plus de deux mois et demi de mobilisation continue malgré les entraves au droit de manifester et aux libertés syndicales. Le refus de ce projet est là et ancré parmi les salarié.es du privé comme du public.

Les annonces du gouvernement ne règlent aucune question, ni pour  les salarié.e.s du
privé ni pour les agent.e.s public.ques :
  • La retraite progressive n’est pas la cessation progressive d’activité
  • Le gouvernement prétend améliorer les transitions, c’est faux.
  • Le gouvernement maintient le flou sur les conditions d’application de la pénibilité, en revanche il est très clair sur la suppression pure et simple des catégories actives
 
C’est l’ensemble du projet que nous rejetons. Plus que jamais, nous continuons à revendiquer :
  • Une amélioration et une consolidation de nos retraites, avec le maintien des régimes existants, notamment le Code des pensions civiles et militaires et la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales, ce qui passe par le retrait du projet gouvernemental
  • La retraite à 60 ans pour toutes et tous et le maintien de la catégorie active pour tenir compte des spécificités dans les trois versants de la fonction publique et une meilleure prise en compte  de toutes les formes de pénibilité
  • Des augmentations générales de salaire avec, en particulier, une revalorisation immédiate du point d’indice et l’attribution de points d’indice supplémentaire de manière uniforme.
  • Des créations d’emplois statutaires dans les nombreux secteurs qui en ont besoin, et un plan de titularisation des contractuels
  • La défense des missions publiques et donc l’abandon de toutes les formes d’externalisation et de privatisation
  • L’égalité réelle entre les femmes et les hommes
  • Le renforcement du Statut Général, garantie pour le citoyen d’un service public neutre et impartial et,par voie de conséquence, l’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique.

Les organisations appellent à préparer dès à présent la grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays mardi 31 mars pour faire échec à ce projet de loi.

La CGT vient à la rencontre du personnel du Conseil régional

 Parce qu'il vaut mieux parler de ses difficultés que faire l'autruche, venez en parler à la CGT.



Pour échanger sur nos conditions de travail, nos droits, vos aspirations, vos attentes et éventuelles difficultés et pour vous informer des actualités pour le personnel du Conseil régional ; la CGT organise des réunions d'information syndicale (ou heures mensuelles d'information - HMI).

 

Des réunions d'information sont organisées en mars :

  • lundi 9 mars, de 10h à 11h au Lycée d'Argentré à Vitré
  • lundi 9 mars, de 14h à 15h au Lycée Coëtlogon à Rennes
  • mardi 10 mars, de 10h à 11h, Lycée Florence Arthaud
  • mardi 10 mars, de 14h à 15h au Lycée Alphonse Pellé
  • lundi 16 mars, de 10h à 11h au Lycée Victor et Hélène Basch

2 réunions sont déjà prévues pour avril :

  • mardi 7 avril, de 10h à 11h,  au Lycée Dupuy de Lome à Lorient
  • mardi 7 avril, de 14h à 15h, au Lycée Ampère à Josselin



Comité technique du 6 mars 2020 : Projet d'organisation territorialisée des services

Lors de la réunion du comité technique du 6 mars 2020, l'administration nous a présenter une nouvelle étape de ce qu’on peut appeler la « territorialisation des services ». Cette adaptation de l’organisation des services, dont on parle depuis longtemps dans les couloirs de la Région, est en train de se concrétiser avec la prise des postes des futur.e.s directrices et directeurs de sites au début du mois d'avril.

En bref, les points positifs du rapport :

  • Une volonté de transparence de l'administration sur les réflexions, éléments de mise en oeuvre de cette démarche de territorialisation des services
  • L'association des Directions métiers aux propositions faites au sein du rapport
  • La confirmation qu'aucun changement de résidence administrative ne sera imposé aux agent.e.s
  • Une possibilité offerte aux agent.e.s qui le souhaiteraient de demander un changement de résidence administrative (notamment au moment de l'entretien professionnel annuel)

Les réserves et interrogations de la CGT sur le rapport présenté :

  • Absence d'information sur la manière dont cette nouvelle organisation va fonctionner.  
Ces modalités sont reportées à un « mode d’emploi de la territorialisation qui prendra la forme de fiches pratiques ». Or ce « qui-fait-quoi », parait indispensable à la CGT pour avoir une idée de la manière dont cette nouvelle organisation impactera le quotidien, l’organisation de travail des agents territorialisés et également celle des agents des directions métiers avec lesquels ces agents territorialisés œuvrent régulièrement.
Il semble que ce « qui fait quoi » sera produit en associant les Directions de site et les Directions Métiers. La CGT souhaite attirer l’attention de l’administration sur le fait que ne soient pas associ.é.es uniquement les encadrant.e.s (Directeur.trice, chef.fe de service, chef.fe de pôle) mais bien également les agent.e.s concerné.e.s.
  • Quelle écoute/attention portée à l'association des agent.e.s déjà territorialisé.e.s à l'élaboration de l"organisation présentée ?
Il semble que l’administration a pris la mesure du ou des changements enclenchés puisque transparait une volonté de « faire avec » en travaillant avec les Directions Métiers sans toutefois les brusquer.
La CGT regrette toutefois que le même niveau de précaution ne semble pas pris avec les agent.e.s déjà territorialisé.e.s, nous pensons notamment à l’organisation proposée pour les Equipes Emploi Formation Orientation qui, actuellement, est loin de recevoir l’adhésion des agent.e.s concerné.e.s et particulièrement celle de nombre de Chargé.e.s de développement territorial emploi formation qui s’interrogent sur la création d’une nouvelle hiérarchie entre agent.e.s occupant le même métier.
  • Manque d'information sur les moyens humains nécessaires aux missions d'assistance de sites
L’administration a prévu de doter les Directions de site de « fonctions d’assistance ». Ces fonctions semblent effectivement indispensables à la CGT.
Mais dans le rapport présenté, les seuls moyens actuellement identifiés sont : les postes d’assistant.e.s de Point Région et de l’ABO redéployés, ainsi que la création d’un poste d’assistant.e de Direction à Quimper. Or nous parlons ici de Directions regroupant :

- A Quimper, 28 agents
- A Lorient-Vannes et Saint-Brieuc, pour toutes les 2, presque 50 agents
- 65 pour Brest
- Rennes : 121
- Et Pontivy : 9
 

En plus de missions d’assistances de Directions, on parle d’accueil du public, de missions logistiques…
Il est évident qu’une seule personne n’est en capacité de remplir toutes ces missions, d’autant plus si l’on souhaite une permanence du service rendu.

La CGT attend de l’administration, une volonté affichée en termes de moyens humains mobilisés, en interne à la collectivité (sans sous-traiter à ds services privés extérieurs), pour ces missions indispensables au bon fonctionnement des Directions de site.
Il est également à noter qu’à l’heure actuelle, il n’est prévu aucune mission d’assistance de Direction à Pontivy. La CGT souhaite savoir comment cette Direction pourra rendre les services attendus et cités.
La CGT souhaite également savoir si le redéploiement des postes des Assistant.e.s de point Région se concrétisera bien par une évolution, pour les postes concernés, en termes de fléchage et de rattachement de groupes de fonction (RIFSEEP).


Explication du vote de la CGT au Comité technique

La CGT comprend la volonté de l’administration de définir de manière « itérative » le « qui fait quoi » et ne mets pas en doute sa volonté de transparence.
Aussi la CGT ne votera pas contre ce rapport.

Toutefois, la CGT estime ne pas pas les éléments suffisants (notamment le « qui fait quoi ») qui lui permettrait d’émettre un avis éclairé sur le fonctionnement à venir des Directions de site mais aussi sur l’impact de ces Directions de site sur le fonctionnement des Directions métiers.
Voilà pourquoi la CGT s’abstient.

Cliquer ici pour lire le rapport présenté au Comité technique